Allison de la bibliothèque. Si, si ! Le petite aux lunettes toujours un livre à la main.

Ma photo
Le bonheur commence par la connaissance de sois-même. SOCRATE.

jeudi 29 novembre 2012

Chapitre 2 :


Chapitre 2 :

 

Lendemain matin 12h00 :

 

Maxine se réveilla écrasé par le poids de son énorme et paresseux chat CatMan…

Les rayons de soleils apportaient une luminosité qui donnait l’impression de chaleur dans toute la pièce.

Quand l’étudiante rentra de sa promenade en fin d’après-midi, elle s’assit sur son canapé et regarda toutes les photos qu’elle avait prises.

 

Maxine était passionnée de cuisine mais aussi de photos…

Elle se rappela qu’elle avait oublié de prendre ses factures et descendit les prendre quand elle trouva un bout de la carte de commande pour les pizzas avec un numéro de portable dessus.

 

Heureuse comme jamais, elle s’empressa de monter et de l’ajouter dans son répertoire…

Mais, un seul problème la tracassait : Qu’est-ce qu’elle devait lui dire ? Sachant que ce serai à elle d’appeler vu qu’il n’avait pas son numéro…

 

Maxine décida d’approfondir la question une fois qu’elle sera plongée dans un bon bain chaud plein de mousse avec un verre de vin blanc et du jazz.

 

1h30 était passée et Maxime s’était endormie dans son bain… Cela lui arrivait souvent quand elle prenait des bains.

 

Elle se leva brusquement de la baignoire, prit son portable, et appela Gustavo.

 

Finalement, ils se fixèrent un rendez-vous au Trocadéro pour un dîner « entre amis » le lundi soir à 19h00.

 

Lundi matin 9h30 :

 

Maxine enfourcha son vespa et alla à son travail…

Durant toute la journée elle se tua à la tâche.

A servir des plats à des clients trop pressés qui ne sont pas digne de savourer la cuisine, les goûts multiples et saveurs intenses.

 

Après cette dure journée, Maxine passa un coup de fils à son frère pour prendre des nouvelles… Son frère est pilote de chasse, il voyage partout, est marié à une femme et a une petite fille de 5 ans qui s’appelle Emilia. Il n’a jamais eue de bonne relation avec son père, mais sa mère était tout pour lui jusqu’au jour où elle est décédée d’un cancer des os… Leurs père ne s’en est pas remis jusqu’à devenir alcoolique. Sa fille s’est occupée de lui et l’a placé dans un centre de désintoxication. Cela fait 4 ans qu’il n’a pas touché à un verre d’alcool depuis et essaie tant bien que mal de renouer les liens avec la famille de son fils...

 

Lorsque Maxine fût arrivée chez elle, elle se hâta sous la douche, s’épila, se mit du vernis rouge clinquant, se maquilla d’un trait d’e-liner et de mascara.

Pour finir elle prit une robe près du corps noir un petit peu plus haut que ses genoux mais pas de décolleté, se mit du rouge à lèvre couleur nude, prit ses chaussure à talons et plateau noirs et se sécha les cheveux…

Ses mèches virevoltaient dans l’air avant de dissoudre son doux parfum de shampoing à la fleur de lys.

Elle se fit un petit brushing express, enfila une veste en cuir et fila en bas de son immeuble.

 

Il faisait nuit noir, l’air était glacé, les lampadaires de la rue clignotaient comme si ils allaient s’éteindre…

La route était mouillée ce qui rendait la rue encore plus sinistre.

Les feuilles glissaient le long des trottoirs remplient de mégots et autres détritus…

 

Quand Maxine vu ça, elle s’alluma une cigarette, en grelottant. Le vent était devenu si fort qu’elle ne put allumer sa cigarette quand elle entendit un bruit familier : un scooter.

 

La jeune femme hallucina mais trouva cela marrant alors elle monta derrière le livreur.

 

Après 15 minutes de circulation, Maxine interpella Gustavo.

« - Eh DiCaprio, le restaurant c’est pas ici ! » Dit-elle en criant.

Le chauffeur ne répondit pas.

Peu de temps après, Ils s’arrêtèrent.

Un énorme grillage en fer forgé noir…

Gustavo murmura à Maxine de grimper en lui faisant la courte échelle.

Quand la jeune femme fit de l’autre côté, elle n’en revint pas.

C’était un vaste parc privé sûrement, où il y avait une grande serre.

Tous deux rentrèrent dans la serre et Maxine sans dire un mot contemplait l’intérieur de ce petit cocon végétal…

Il y avait des bougies partout, des fleurs de toutes beautés aux milles couleurs. La serre foisonnait de fraicheur et d’air pur. Des roses, des lys, des capucines… Des papillons en tout genre survolaient les végétaux. Tout ce dont Maxine adorait ! Elle prit son appareil photo et prit en photo chaque coin et recoins de la petite structure en verre.

Pendant que la jeune femme s’affairait à prendre des photos de cet instant, Gustavo étala une couverture sur le sol et y installa le repas. Au menu, foie gras en compoté de figues, tagliatelles carbonara, et en dessert tiramisu au caramel et chantilly.

Lorsque Maxine vint s’assoir en face du jeune homme, elle l’observait…

Il enleva son blouson de pizza yolo, et s’assit pour ouvrir la bouteille de champagne.

Gustavo était un jeune homme la trentaine, brun, les yeux gris, la peau mate, les cheveux en bataille, une légère barbe du matin qui dessinait le bas de son visage. Des yeux en amande, et un charme fou. Il n’avait plus de famille, et était un immigré.

Cet homme vivait dans un des bidonvilles des bas quartiers de Paris… Il vivait avec le strict nécessaire mais avait fait des heures supplémentaires pour pouvoir payer tout ça à Maxine. Il était tombé fou amoureux d’elle dès les premiers instants.

Gustavo était de nature extrêmement viril, mais c’était bien la première fois qu’il était comme ça. Il ne parlait pas souvent et encore moins de lui et de sa miséreuse vie.

Quand leurs regards se croisèrent, c’est comme si le monde n’éxistait plus autour d’eux. Comme si le temps s’arrêtait.

Durant toute la soirée, pas un mot n’a été échangé. Ils se parlaient avec leurs yeux en savourant ce moment magique.

Maxine la coupe de champagne à la main s’alluma une cigarette :

« - T’en veux une ? » Murmura-t-elle tout en se déplaçant dans les bras de Gustavo.

Le jeune homme prit une blonde en lui allumant la cigarette de son amie.

A la fin de la soirée, Maxine, après avoir été raccompagnée par son charmant compagnon s’assit sur le sol contre sa porte d’entrée… En repensant à tous ces moments de bonheur. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas amusée autant. Etait-ce un rêve ? Est-ce qu’il existe vraiment des hommes comme ça dans le monde ? Ou font-ils ça juste pour une chose ?

Trop de questions encombraient la tête de la jeune femme. Maxine décida d’aller se coucher avec CatMan…

mercredi 28 novembre 2012

Premier chapitre de mon premier livre : "Aime-moi un jour, aime-moitoujours."


Aime-moi un jour, aime-moi toujours.
Chapitre 1 :

Courant à petite allure, de longues jambes mattes élancées, quelques mèches blondes s’étaient échappées de son chignon.

Les écouteurs dans les oreilles, de la fumée opaque sortait de la bouche de la jeune femme…

Les feuilles étaient tombées, l’hiver était là avec son duvet blanc et ses lacs gelés.

Le soleil traversait les pupilles de Maxine qui s’appuyait contre un arbre. Ses traits étaient fins, de grands yeux bleu un petit nez retroussé et de jolies lèvres pulpeuses rosés, s’approchaient doucement de bouteille d’eau.

Cette dernière reprit son jogging matinal, il devait être 10h00 un beau Samedi de Janvier.

Les arbres étaient nus, leurs jolies fleurs et feuilles étaient emportées par le froid etle doux vent glacial de cette année…

Lorsque Maxine traversa la moitié du pont des arts, (lieu insolite où les amoureux scellentleurs amours avec un cadenas pour toujours) elle contempla les milliers decadenas avec des gravures et  des écritures de toutes sorte de couleurs de toutes sortes de forme et vit un couple particulièrement amoureux, y jeter leurs clefs mains dans la main en s’embrassant tendrement.

A ce moment-là,la jeune femme si mit à se moquer et se promit de ne jamais être aussi naïve puis marmonna :

« - Tu es bien trop bête ma belle, à cette heure-si, il te trompe déjà avec une autre ! »

Puis elle reprit son chemin.

La jeune femme avait les vingtaines, encore étudiante en fac, assez grande,des formes généreuses, les cheveux en dessous de la poitrine blond et boucléesà l’anglaise, des yeux d’un bleu ciel éclatant…

Arrivée dans son studio de 19 mètre carré, dans le 15ème, Maxine prit un bain…

Quand elle sortit en sortit, une serviette à la taille, elle regarda son portable et constata que son ex petit ami lui avait envoyé :

« - Ma Chérie, je t’aime j’ai été con, reviens-moi, je sais que tu a trop souvent été déçu par les hommes, maisje ne recommencerai pas. Cette fille ne comptait pas pour moi il n’y a que toi à mes yeux. »

Elle sourit d’unair de satisfaction puis retourna s’habiller.

Quand elle ouvrit son tiroir, elle mit son legging noir, des grosses chaussettes avec ses bottes fourrées accompagnée d’une petite robe beige à motifs.

Puis, elle s’assit dans son canapé avec son MacBook et commença à écrire un mail :

« - Bonjour Papa, je ne te réponds seulement que maintenant, je suis débordée mais je vais très bien, j’ai trouvé un job à temps partiel en tant que serveuse au ‘’Petrus’’ dans le 17ème. Pour pouvoir finir de payer mes études en fac. CatMan se porte très bien, d’ailleurs, il est entrain d’essayer d’attraper les images sur ma télé… Sinon j’ai finis par larguer Damien, tu avais raison il avait une poule. Je te propose qu’on se fasse une bouffe Mardi soir au restaurant les princes dans le 16ème pour prendre des nouvelles de chacun ? Ça me ferai du bien de te voir un peu…Allez gros bisous papa. »

Le fameux chat qui se prénommait CatMan vint s’installer paisiblement sur le clavier del’ordinateur sous les yeux pleins de compassion de Maxine.

       « -Toc, toc, toc. 

-         Bonsoir,dit-elle en ouvrant la porte au livreur de pizza.

-         B-b-ons-s-oir.La la la une margari rita. S’exclama le jeune homme tombé sous le charme de Maxine.

-         Merci,voilà pour vous ! Bonne soirée et bon courage au revoir. Dit-elle en souriant »

 

Quelques minutes plus tard, installée dans son canapé devant Dirty Dancing, sa pizza etsa bière, elle entendit des cris en bas de son immeuble. Elle s’empressa de regarder si rien était grave seulement, c’était le livreur de pizza qui étaiten train de se faire ruer de coups par une bande de voyou qui devait vouloir ses pourboires…

Maxine cria du haut de sa fenêtre en versant un seau d’eau glacée sur la bande de jeunes pour qu’ils partent. Ce fût réussi, elle descendit les marches à toute allure pour aller retrouver le livreur qui inondait la rue de sang.

 

Elle prit son bras, le mit autour de son coup et l’emmena chez elle.

 

Il était assit sur la chaise dans la petite kitchenette du studio, tout l’appartement était soigneusement décoré, il était très chaleureux et apaisant.

Les couleurs étaient sobres, pastel, du bois cérusé avec du tissu blanc.

Les lumières et bougies rendaient la pièce tamisée, il y avait des bouquets de fleurs sur chaque table… Ça sentait le jasmin. Sûrement l’odeur de la lessive.

 

Maxine tapotait son arcade avec un coton d’eau froide…

Il se laissait faire en contemplant chaque détail de son visage.

 

« - Comment vous vous appelez ? Moi c’est Maxine. Dit-elle avec un air gênée

-         Gustavo.

-         C’est bizarre comme prénom. Vous venez d’où ?

-         De l’Italie, pourquoi croyez-vous que je suis livreur de pizza ?

-         Je ne sais pas, je ne vous connais pas, en tout cas vous avez de l’humour c’est déjà ça ! Attention, ça risque de piquer un peu… S’exclama Maxine en prenant une bouteille d’alcool désinfectant. Avec un autre coton imbibé d’alcool elle frotta ses plaies…

-         Ahh ! Ça fait mal allez-y doucement ! Cria Gustavo

-         Arrêtez ça pique un petit peu c’est tout… Qu’est-ce qu’ils vous voulaient ceux-là ? C’est la première fois que je vois un livreur se faire tabasser comme ça !

-         Euh…Rien, rien.

-         Votre argent ?

-         Euh oui, oui, c’est ça. Vous savez, les temps sont dur pour tout le monde ici…

-         Je comprends… Qu’est-ce que vous allez faire maintenant ? A tous les coups je paris qu’ils vous attendent en bas de mon immeuble. Vous voulez attendre ici, qu’ils se calment ?

-         Non, non je ne vais pas vous déranger…

-         Allez prenez une part de pizza. Vous voulez une bière ? Lui dit-elle en lui apportant une part de Margarita

-         Si ça vous dérange pas, mais…

-         Bon si vous voulez que je vous sauve, on va éviter de faire des manières d’accord ? »

 

Il était à présent 01h00 du matin. Gustavo et Maxine parlaient de tout et de rien…

Quand Maxine raccompagna Gustavo à la porte, ils se firent la bise et la jeune femme promit de recommander une pizza.